Psychiatre FMH et psychanalyste membre de l’IPA, j’exerce en pratique privée depuis vingt ans.
J’ai d’abord travaillé en psychiatrie pour adultes, puis pour enfants et adolescents. Cette expérience m’a montré que, quel que soit l’âge ou la forme que prend la souffrance psychique, la parole et le jeu peuvent devenir un espace de transformation.
Avant de me tourner vers la pratique clinique, j’ai soutenu une thèse de doctorat en neurosciences. Cette formation m’a transmis la rigueur scientifique, tout en me confrontant à ses limites dès qu’il s’agit de comprendre l’expérience subjective et la vie émotionnelle.
Les diagnostics sont bien entendu importants : ils orientent le regard et permettent de poser un cadre. Mais toutes les pathologies, quelle qu’en soit la nature, souffrent d’un défaut de reconnaissance — quelque chose du sujet, de son histoire, de sa vérité n’a pas été entendu. C’est souvent en comblant ces lacunes de reconnaissance que le processus thérapeutique peut s’ouvrir et qu’un mieux-être devient possible.
J’ai progressivement compris que la psychanalyse peut s’envisager de plusieurs manières. Pour ma part, je privilégie une approche issue du champ bionien, telle que développée par Giuseppe Civitarese et Antonino Ferro. Cette orientation déplace l’attention de l’interprétation des contenus inconscients vers la co-création d’un champ émotionnel vivant, où analyste et analysant participent ensemble à l’émergence de nouvelles formes de pensée et d’être.
Ainsi, le travail analytique ne se réduit plus à nommer ou expliquer, mais consiste à accompagner un sujet dans le mouvement de son être, dans la découverte de sa parole propre et dans l’ouverture d’une liberté intérieure. Il s’agit moins de déchiffrer le langage inconscient que de vivre et transformer les expériences affectives qui se déploient dans la rencontre.
Mon travail s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent se développer, traverser une crise ou sortir de répétitions douloureuses, dans un cadre d’écoute attentif, respectueux et engagé.
Je ne suis présent sur aucun réseau social : la rencontre, pour moi, reste avant tout une affaire de parole vivante.